Publié le 30 Janvier 2023

Logements de montagne : une rénovation urgente pour l’immobilier de loisirs

Des mesures d’urgence sont réclamées par trois associations, ANEM, ANMSM et ANETT, pour la rénovation des logements de loisirs en montagne, dont le vieillissement augmente au fil des années. Si cette inquiétude est exprimée depuis des années, elle s’intensifie face à la mise en place du dispositif de passoires thermiques.

Une préoccupation exprimée depuis 2002

C’est en 2002 que le vieillissement des logements de loisirs en montagne a été évoqué une première fois. En question, le risque de friche touristique qui menace ce type de logements. La réflexion a mené à la mise en place d’un programme spécifique de rénovation pour accélérer les travaux entre 2021 et 2026 pour 50 stations de montagne. Pour autant, ce plan parait insuffisant dans le contexte actuel.

Le risque de friche touristique au cœur du problème

Le risque de friche touristique entraine un problème de sous-occupation pour les meublés touristiques, ce qui créerait un impact de la moitié du chiffre d’affaires pour les stations les plus touchées. À ce stade, les propriétaires sont nombreux à ne pas pouvoir louer des logements qui sont mal isolés.

Un problème accru avec le dispositif de passoires énergétiques

Des travaux de rénovation sont d’autant plus cruciaux qu’ils s’inscrivent dans un contexte règlementaire particulier avec les passoires énergétiques. En l’occurrence, les locations saisonnières et meublés touristiques sont également visés par la mesure d’interdiction mise en place. Ainsi, depuis le 1^er janvier 2023, tout logement de classe G+ ne peut plus être loué sans travaux de rénovation. Cette mesure s’étendra aux logements classés G en 2025, puis aux logements classés F en 2028 et, enfin, les logements classés E en 2034.